A Beyrouth, l’espoir grandit que le gendre libanais de Trump joue un rôle dans l’arrêt de la guerre
Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia en France
Londres – « Al-Quds Al-Arabi » : Le Financial Times a publié un rapport préparé par Raya Chalabi, Andrew England et Ayano Adeo, dans lequel ils discutaient de ce que Massad Boulos , dont le fils Michael a épousé Tiffany, la fille du président élu américain Donald Trump peut proposer.
À l’heure où le président élu a mobilisé son administration avec tous les partisans de la ligne dure et les faucons soutenant Israël, de nombreux Libanais comptent sur le magnat du commerce automobile Paulus pour arrêter la guerre israélienne contre leur pays.
En tant que gendre de Trump, il n’y a personne de plus proche de lui que Boulos, et le président peut l’écouter.
Boulos a déclaré qu’il n’appartient à aucun parti politique au Liban, mais on sait qu’il entretient des relations étroites avec la classe politique chrétienne, notamment avec Suleiman Franjieh, le candidat préféré du Hezbollah à la présidence.
L’homme d’affaires libano-américain, dont le fils a épousé la plus jeune fille de Trump, a passé son temps l’année dernière à tenter de rallier le soutien arabo-américain à Trump dans sa campagne électorale. La victoire de Trump dans les votes des Arabes américains du Michigan est le résultat de leur colère face à la politique de Joe Biden et de son administration envers la guerre à Gaza et au Liban.
Le journal commente que de nombreuses personnes au Liban comptent désormais sur Boulos pour utiliser son pouvoir de persuasion afin de mettre fin au conflit qui a détruit son petit pays au bord de la Méditerranée.
Le journal a cité un responsable libanais disant : « Certes, en tant que Libanais qui veut [le meilleur] pour le bien de son pays, cela peut être positif », mais « nous devons attendre pour voir ce qui se passe ».
Le journal affirme que Trump a souvent nommé des membres de sa famille à des postes importants lors de la campagne électorale et à la Maison Blanche. Boulos sera l’un des derniers confidents que Trump amènera dans son orbite politique.
Au cours des dix derniers jours, la presse libanaise a fait circuler des informations sur la nomination de Boulos à un poste dans l’administration Trump et comme son envoyé spécial au Liban pour aider à négocier un cessez-le-feu. Boulos a toutefois tempéré l’enthousiasme de la presse libanaise, déclarant à Reuters que tout ce qui était dit était « complètement faux ».
Les responsables libanais ont déclaré que Boulos n’avait pas contacté le gouvernement, ni au niveau officiel ni avec l’autorisation de Trump. Mais ces dix derniers jours, il a rencontré à Washington le ministre libanais de l’Économie, Amin Salam, et le leader du Parti Phalange libanais, Sami Gemayel, opposant au Hezbollah. Selon le ministère, Boulos et Salam ont discuté « d’un certain nombre de questions libanaises », notamment les pourparlers de cessez-le-feu.
