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Tebboune approuve la loi de finances avec un budget énorme et un déficit record

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Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia   en France

 

Abdelmadjid Tebboune a signé la loi de finances pour la nouvelle année, qui a approuvé le budget le plus important de l’histoire du pays arabe, marquant son entrée en vigueur le 1er janvier prochain, alors que les estimations indiquent que le déficit budgétaire du pays atteindra un niveau sans précédent. . Le budget a suscité une large controverse, d’autant plus qu’il prévoyait une augmentation considérable des dépenses de défense, qui devraient dépasser 25 milliards de dollars, à la lumière des inquiétudes suscitées par les troubles dans son voisinage africain, en particulier dans les pays du Sahel. Le ministère algérien des Finances s’attend à ce que le déficit budgétaire passe de 43 à 62 milliards de dollars, ce qui rappelle les questions des économistes sur les raisons de l’absence de tout programme ou stratégie de développement de l’économie algérienne, malgré le fait que le pays, qui est le plus grand exportateur de gaz naturel en Afrique, ne manque pas de capacités financières pour réaliser un saut qualitatif dans divers domaines. Les gouvernements algériens successifs se sont concentrés sur les dépenses destinées à acheter la paix sociale pour apaiser les tensions internes et empêcher l’inflammation du front social, à travers des solutions palliatives, sans s’attaquer radicalement à bon nombre des dilemmes, notamment la propagation du chômage due au manque d’opportunités d’emploi à la lumière des l’incapacité du pays à attirer les investissements étrangers, en plus de la nécessité de nombreux… Des investisseurs algériens à l’immigration du pays en raison des restrictions et des obstacles administratifs. La présidence algérienne a indiqué que la cérémonie de signature s’est déroulée au palais Al-Mouradia, en présence des membres du nouveau cabinet gouvernemental. Le 16 novembre, l’Assemblée populaire nationale et l’Assemblée nationale (les deux chambres du Parlement algérien) ont approuvé à l’unanimité le projet de budget général du pays pour l’année 2025, avec quelques amendements mineurs et limités qui n’altèrent pas son essence générale. Le budget de l’Algérie pour 2025 prévoit un déficit historique et un niveau de dépenses le plus élevé de l’histoire du pays arabe, sans nouveaux frais ni taxes, ainsi que de nombreuses exonérations fiscales et douanières pour les biens et produits importés de l’étranger, dans le cadre du l’effort du gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens. La loi de finances a approuvé un budget qui est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec des dépenses totales dépassant 16 700 milliards de dinars (128 milliards de dollars), contre 112 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation des dépenses d’environ 10 % par rapport à l’année dernière. Les prévisions du ministère des Finances indiquent que les recettes du pays au cours de la nouvelle année atteindront 8 523 milliards de dinars (64 milliards de dollars), soit une augmentation de 4,5 pour cent par rapport aux recettes de l’année en cours, et une augmentation des exportations de pétrole et de gaz de 1,9 pour cent. Le budget général de l’État a été préparé sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole estimé à 70 dollars, sur les trois prochaines années (2025, 2026 et 2027), et d’un prix de commercialisation supérieur à 70 dollars le baril. Compte tenu des dépenses et du niveau des recettes publiques, le projet prévoit que le déficit budgétaire de l’Algérie s’aggravera au cours de l’année à venir, pour atteindre 8 271 milliards de dinars (62 milliards de dollars), soit l’équivalent de 19,8 pour cent du produit intérieur brut, contre 43 milliards en 2024. L’économie algérienne souffre d’une dépendance excessive à l’égard des revenus. Le pétrole et le gaz représentent environ 90 pour cent des recettes en devises du pays. Selon le même document, la croissance économique devrait atteindre 4,5 pour cent en 2025 et 2026, et 3,7 pour cent en 2027, une baisse que le gouvernement a justifiée par le déclin attendu de la croissance du secteur des carburants.

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