Les responsables de la sécurité mettent en garde Netanyahou contre les répercussions majeures du gel des libérations de prisonniers

Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia   en France

La chaîne de télévision israélienne Broadcasting Corporation, citant des ministres du cabinet de sécurité , a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahu souhaite étendre la première phase de l’accord de cessez-le-feu et ne pas passer à la deuxième phase.

Selon l’Autorité, les dirigeants des services de sécurité en Israël ont recommandé à Netanyahu de libérer les prisonniers palestiniens qui devaient être libérés hier, samedi, dans le cadre du septième groupe, car les répercussions pourraient être majeures.

Une source bien informée a déclaré à l’Autorité que le fait que le Mouvement de résistance islamique ( Hamas ) ait amené deux prisonniers israéliens pour assister à la libération de leurs camarades dans le cadre du septième groupe de la première phase de l’accord d’échange est la raison du gel de la libération des prisonniers palestiniens.

Les Brigades Qassam , l’aile militaire du Hamas, ont diffusé des images de deux prisonniers israéliens regardant la cérémonie de libération d’autres prisonniers depuis le même endroit dans la bande de Gaza, et appelant Netanyahu à finaliser l’accord avec le Hamas pour libérer tous les prisonniers.

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L’Autorité a cité des sources informées affirmant qu’il existe une volonté américaine d’étendre la première phase pour libérer davantage de prisonniers israéliens, notant que des efforts sont en cours en Israël pour résoudre la crise de l’accord d’échange avant l’arrivée de l’envoyé américain Stephen Witkoff .

Witkoff devrait arriver en Israël mercredi prochain pour promouvoir l’élargissement de la première phase de l’accord avec le Hamas et la libération de prisonniers supplémentaires.

« Je pense que la deuxième phase de l’accord va se poursuivre. Nous devons étendre la première phase. Nous espérons avoir le temps de commencer la deuxième phase de l’accord, de la terminer, de renvoyer davantage de prisonniers et de faire avancer les négociations », a déclaré Witkoff à CNN dimanche.

Quant à savoir si Netanyahou veut poursuivre l’accord ou retourner à la guerre, Witkoff a déclaré : « La ligne rouge est que le Hamas ne participera pas à un organe directeur une fois cette question résolue. Nous avons longuement discuté, Ron Dermer, Netanyahou et moi, et nous sommes tous concentrés sur le retour de tout le monde en vie. »

« Le Hamas ne pourra pas faire partie de l’instance dirigeante de Gaza. Quant à savoir s’il continuera d’exister ou non, je laisse cela à Netanyahou », a ajouté M. Witkoff.

Le journal Israel Hayom avait cité des sources affirmant que la décision d’Israël de suspendre la libération de 600 prisonniers palestiniens était « une tentative de remodeler les règles du jeu avec le Hamas », mais les sources ont indiqué que les dirigeants politiques ont pour habitude de mal juger les positions du Hamas.

Les mêmes sources ont déclaré : « Si le Hamas refuse de capituler, les combats devraient reprendre d’ici deux semaines et Eyal Zamir prendra la relève comme chef d’état-major. »

Le 19 janvier, l’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël est entré en vigueur dans sa première phase, qui dure 6 semaines, après une guerre d’extermination de 15 mois contre la bande de Gaza, qui a conduit au martyre et aux blessés de plus de 160 000 personnes et à des destructions massives que le monde n’a pas connues depuis la Seconde Guerre mondiale .

La première phase comprend la libération de 33 prisonniers israéliens, vivants et morts. La résistance en a livré 29, et l’occupation israélienne a libéré plus de 1 100 prisonniers palestiniens, et retardé la libération d’environ 600, et Tel-Aviv affirme que 63 Israéliens sont toujours détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.