Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia en France
Les attaques se sont multipliées, les crimes se sont diversifiés et leur portée s’est étendue entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. L’essence de la guerre d’extermination israélienne contre le peuple palestinien est de plus en plus barbare, violente et contraire aux règles humanitaires les plus élémentaires et au droit international. Aujourd’hui, 500 actes de brutalité de l’État d’occupation ont été recensés, à la fois anciens et reconnus, et nouveaux et sans précédent.
Dans la bande de Gaza, l’armée d’occupation continue d’entraver l’entrée de l’aide par le terminal de Kerem Shalom, sous contrôle israélien, soit en obstruant son passage et en fermant les routes sur son passage, soit en ciblant les forces de sécurité de la police palestinienne qui veillent à ce qu’il ne soit pas sujet au pillage et au vol. A cela s’ajoute l’insistance du Premier ministre du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, à violer la condition d’acheminement de logements préfabriqués et d’équipements lourds.
Lors de la célébration de la nomination d’Eyal Zamir comme nouveau chef d’état-major de l’armée d’occupation, Netanyahu a salué « l’approche offensive » de Zamir, considérant que l’État d’occupation « a besoin de gens comme lui pour remporter des victoires ». Cela s’inscrit également dans la perspective de « l’opportunité d’un changement historique qui garantisse l’avenir » de l’occupation, à la lumière du plan du président américain Donald Trump visant à déplacer les habitants de la bande de Gaza, qu’il considère comme « le seul qui puisse réussir ».
Dans la ville de Naplouse, l’armée d’occupation a pris d’assaut la vieille ville depuis plusieurs directions, arrêtant des Palestiniens, blessant des dizaines d’entre eux, confisquant des véhicules et assiégeant des maisons, des rues et des quartiers, dans la continuité d’actes d’abus similaires observés dans les camps de Jénine, Tulkarem et Nour Shams, et accomplis par des bandes de colons dans les villes de Duma et Jurish, au sud de Naplouse. Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 916 martyrs palestiniens, environ 7 000 blessés et 14 500 arrestations, selon les statistiques officielles palestiniennes.
La célébration du 500ème jour par l’occupation n’ignore pas les politiques d’expansion des colonies illégales en Cisjordanie, comme l’a rapporté l’organisation La Paix Maintenant, selon laquelle les autorités d’occupation ont l’intention de lancer un appel d’offres pour la construction de 974 logements pour la colonie d’Efrat au sud de Jérusalem, ce qui signifie l’agrandir de 40% d’une part, et entraver le développement de la ville palestinienne voisine de Bethléem d’autre part.
Il n’est pas surprenant que le 500e jour ait également marqué une nouvelle page dans le procès de Netanyahu sur trois chefs d’accusation principaux, dont la corruption, la fraude et l’abus de confiance, et que cette dixième session ait été témoin d’un interlude théâtral combinant farce et tragédie lorsqu’il a été interrompu pendant 20 minutes en raison du besoin de l’accusé de passer des appels de sécurité « urgents » qui se sont avérés être une approbation pour une opération d’assassinat terroriste au Liban. Il est devenu connu, ou plus précisément révélé, que l’une des principales raisons pour lesquelles Netanyahou prolonge la guerre dans la bande de Gaza est sa stratégie visant à échapper à toute condamnation judiciaire ou à en éloigner le plus possible le spectre.
Si la plupart des semaines et des mois de cette guerre d’extermination ont été accompagnés par le soutien absolu de l’administration de l’ancien président américain Joe Biden, l’administration Trump a dépassé les attentes des politiciens d’occupation eux-mêmes en matière de soutien. Il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui, le 500e, l’armée israélienne ait reçu un lot de bombes lourdes américaines « Mk 84 ». Ici aussi, la guerre d’extermination continue et s’étend.
