Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia en France
Dix-sept Palestiniens ont été tués et d’autres blessés dans une série de frappes aériennes israéliennes ciblant diverses zones de la bande de Gaza depuis l’aube de mercredi, dans le cadre de la guerre d’extermination en cours, qui en est maintenant à son 19e mois.
Des frappes aériennes et des tirs d’artillerie israéliens ont visé des maisons civiles dans la bande de Gaza, selon des sources médicales et des témoins oculaires rapportés par l’agence Anadolu.
Lors du dernier raid, trois Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués lorsque l’artillerie israélienne a bombardé une maison de la rue Nakhil, dans le quartier d’Al-Sha’af, à l’est de la ville de Gaza.
Plus tôt ce matin, 10 Palestiniens ont été tués et 13 autres blessés dans une frappe aérienne israélienne sur la maison de la famille Hassouna dans le quartier d’al-Tuffah, à l’est de la ville.
Un bombardement israélien d’une maison dans la région de Jabalia al-Nazla, dans le nord de la bande de Gaza, a également entraîné la mort de trois Palestiniens.
Cela a coïncidé avec des bombardements d’artillerie lourds et continus sur les zones orientales de la ville de Gaza, ciblant les quartiers de Zeitoun, Shujaiya, Sha’af et Tuffah, ainsi que des tirs d’hélicoptères de combat israéliens sur ces zones, selon un correspondant de l’agence Anadolu.
Dans le centre de la bande de Gaza, l’artillerie israélienne a bombardé les abords du camp de réfugiés de Bureij et la zone d’Al-Da’wa au nord-est du camp de réfugiés de Nuseirat, sans enregistrer de victimes.
Dans le sud, des sources médicales ont rapporté la mort d’un Palestinien suite à des blessures reçues lors d’un précédent bombardement qui a visé la ville de Khuza’a, à l’est de Khan Yunis, tandis que deux autres ont été blessés lorsqu’un bateau de pêche a été pris pour cible au large d’Al-Mawasi, à l’ouest de la ville.
La ville d’Al-Fakhari, à l’est de Khan Yunis, a été le théâtre d’une frappe aérienne visant une maison dans le quartier d’Al-Amur, coïncidant avec des bombardements d’artillerie sur le quartier d’Al-Manara, au sud de la ville.
A Rafah, l’armée israélienne continue de bombarder des immeubles résidentiels sous les tirs d’hélicoptères de combat au-dessus de la ville, selon un correspondant de l’agence Anadolu.
Mardi, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le bilan du génocide israélien s’élevait à 51 000 morts et 116 343 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Elle a déclaré que « le bilan des morts et des blessés depuis le 18 mars 2025 a atteint 1 630 martyrs et 4 302 blessés ».
Début mars, la première phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël a été conclue. L’accord, qui est entré en vigueur le 19 janvier 2025, a été négocié par l’Égypte et le Qatar et soutenu par les États-Unis.
Alors que le Hamas a adhéré aux termes de la première phase, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale, a renié le début de la deuxième phase par déférence envers les extrémistes de sa coalition au pouvoir, selon les médias hébreux.
Depuis le 18 mars, Israël a intensifié ses crimes génocidaires à Gaza en lançant des frappes aériennes violentes et généralisées, dont la plupart ont visé des civils dans des maisons et des tentes abritant des personnes déplacées.