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Le Point accuse l’Algérie d’utiliser l’arme des voyous de la diaspora pour intimider ses opposants

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Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia   en France

Sous le titre « L’Algérie… l’arme de la diaspora », le magazine français Le Point affirme que l’Algérie tente de s’appuyer sur le patriotisme de ses citoyens en France, qu’ils aient ou non la double nationalité, pour intimider ses opposants.

Depuis des décennies, le gouvernement algérien croit que « la main de l’étranger » est derrière tout événement politique ou diplomatique en répétant le mythe selon lequel la nation est en danger, notamment  face à la France , suivie du Maroc et d’Israël.

Cette fois, la « main de l’étranger » est algérienne : les quatre influenceurs TikTok arrêtés par la police en France pour des propos incitant à la haine. Ils incarnent la volonté de l’Algérie d’utiliser la diaspora comme une arme, selon le magazine français.

Le Point ajoute qu’il ne faut jamais sous-estimer l’enthousiasme des fanatiques pour le pouvoir algérien, prêts à attendre des ordres qui ne viendront jamais.

Il n’y a pas si longtemps, l’un de ces influenceurs de TikTok se décrivait comme « un soldat venu de l’étranger, un soldat endormi ». Bref : un Algérien vivant en France attendant l’ordre d’envahir son pays d’accueil. Ils développent une posture guerrière qui alimente la colère des fous sur les réseaux sociaux.

Le magazine français estime que la cible principale des « influenceurs » n’est pas la France, mais plutôt les Algériens considérés comme des « traîtres » car hostiles au régime.

Depuis l’attribution du prix Goncourt à l’écrivain Kamal Daoud, le 6 novembre, puis l’arrestation de l’écrivain  Boualem Sansal  à l’aéroport d’Alger le 16 du même mois, toute voix critique venant de France est condamnée par les médias. et le régime en Algérie, qui craint… De l’embryon du Printemps arabe à naître.

Le Point précise que depuis plusieurs années, l’Algérie courtise la jeunesse franco-algérienne en lançant des campagnes « J’aime mon pays » pour qu’ils contribuent au développement du pays, qu’ils viennent y faire des affaires et en lançant une violente campagne contre doubles nationalités.

Si l’emprisonnement de Sansal (75 ans) n’a pas suscité de condamnation en Algérie, et si les déclarations d’Emmanuel Macron ont suscité l’ire des Algériens, la réalité est bien plus complexe que cela.

Pour ceux qui évoquent une nouvelle guerre d’Algérie, le régime pourra dire à son peuple : regardez comme certains médias français parlent de nous, ils se croient sous le colonialisme. Pendant ce temps, la droite française expliquera à ses militants : regardez comment les Algériens se comportent dans notre pays, c’est intolérable.

L’Algérie entretient cette vieille conception du contrôle de la diaspora afin d’en faire un levier d’influence, voire une arme.

Dans cette affaire, la majorité de la diaspora n’a pas dit un seul mot, précise Le Point.

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