La coordination sécuritaire entre Rabat et Madrid déjoue un complot terroriste lié au gang Polisario

Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia   en France

 

La coordination sécuritaire entre Rabat et Madrid a réussi à déjouer une opération terroriste visant la sécurité du Maroc, les autorités espagnoles ayant arrêté une militante séparatiste fidèle au Front Polisario sur l’île de Minorque aux Baléares, sur la base d’éléments confirmant son implication dans des plans hostiles. , dans un incident qui indique l’escalade des opérations hostiles du front séparatiste contre le royaume.

Le journal Diario de Mallorca a rapporté que la femme utilisait les réseaux sociaux pour inciter au « jihad » contre le Maroc, et l’enquête a révélé des messages extrémistes sur l’application Telegram la montrant en train de chercher du matériel pour fabriquer des ceintures explosives.

Ce processus met en lumière les résultats de l’étroite coopération entre Rabat et Madrid, notamment après la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et de son ministre de l’Intérieur au Maroc en février dernier. La poursuite de la coopération sécuritaire entre les services de sécurité marocains et leurs homologues espagnols a contribué à repousser les menaces terroristes visant la sécurité des deux pays.

Les autorités espagnoles ont confirmé que l’accusée était liée à des militants terroristes, dont l’un de ses frères tué lors d’une précédente attaque visant les intérêts marocains au Sahara en 2016.

Les accusations incluent également la publication de contenus incendiaires visant à recruter des individus pour participer à des actes de violence contre le Maroc. Le Tribunal national espagnol, la plus haute instance pénale du pays, a confirmé les accusations portées contre l’accusée et a mis en évidence les preuves la condamnant.

Cette arrestation coïncide avec une attaque terroriste menée par la milice du Polisario contre la ville de Mahbas, dans le sud du Maroc, il y a environ un mois, lors des célébrations du 49e anniversaire de la Marche verte. L’attaque a été menée à l’aide de projectiles tirés depuis des véhicules tout terrain à l’est du mur défensif.
L’attaque n’a fait aucune victime grâce à l’intervention des Forces armées royales utilisant des drones pour neutraliser les personnes impliquées.

Cette attaque rappelle des événements similaires, notamment l’attaque de la ville de Smara en octobre 2023, qui a visé des quartiers résidentiels et fait une mort et trois blessés, dont deux dans un état grave, en plus de pertes matérielles.

Les observateurs affirment que la décision du Front Polisario en novembre 2020 de mettre fin au cessez-le-feu de 1991 avec les Nations Unies a replongé la région dans une spirale d’escalade. Ces mesures placent le Front sous le microscope de la communauté internationale, notamment à la lumière de son implication dans des attentats terroristes et des tentatives visant à porter atteinte à la stabilité régionale, avec la bénédiction de l’Algérie, qui le soutient.

Face à ces menaces, les Forces armées royales marocaines ont démontré une grande capacité à faire face aux attaques et à assurer la sécurité du Royaume. À chaque fois, la mission de la MINURSO est informée de l’évolution de la situation, ce qui souligne la nécessité pour la communauté internationale d’intervenir pour demander des comptes à ceux qui soutiennent ces pratiques criminelles.

Les responsables de la sécurité au Maroc et en Espagne souhaitent échanger périodiquement des visites dans le but de renforcer la coopération en matière de sécurité et de renseignement, la plus récente étant la visite du directeur général de la police nationale espagnole, Francisco Pardo Piqueras, à Rabat en mai dernier, lors dont il a discuté avec le directeur général de la sécurité nationale et de la surveillance nationale du territoire au Maroc, Abdellatif Hamouchi.

L’Espagne compte sur l’expérience que le Maroc a accumulée dans la traque des éléments terroristes et contrecarrer leurs plans visant la stabilité internationale, grâce à la grande vigilance et à la disponibilité de ses forces pour faire face à tous les risques sécuritaires.

Le Maroc joue un rôle central dans les efforts de sécurité internationaux visant à lutter contre le terrorisme et à assécher les sources de l’extrémisme, en adoptant une stratégie de sécurité pour lutter contre divers risques et menaces, ainsi que des alliances internationales et des partenariats privilégiés avec les États-Unis et d’autres pays occidentaux. qui ont renforcé ses capacités.

Le Bureau du Programme des Nations Unies contre le terrorisme à Rabat, créé en 2021, continue de jouer un rôle central dans le renforcement des capacités des forces de sécurité africaines à travers des programmes de formation spéciaux, en partenariat avec les organes du Pacte mondial des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme. Coordination de la lutte contre le terrorisme, puisque plus de 1 500 membres appartenant à 30 pays en ont bénéficié. Un pays africain de formation qui s’inscrit dans le cadre de ce partenariat, et le Royaume, pays hôte de ce bureau, joue un rôle essentiel pour soutenir efficacement ces derniers. initiatives, grâce à son expertise, ses ressources et son engagement permanent en faveur du renforcement de la sécurité. Afrique et international.

En avril dernier, le Département d’État américain avait souligné le rôle « pionnier » joué par le Maroc dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, soulignant que le Royaume est membre du Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme depuis 2005 et membre fondateur, aux côtés des États-Unis. , du Forum mondial de lutte contre le terrorisme.

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