Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia en France
Le président turc a souligné que les propositions de la nouvelle administration américaine concernant Gaza, avancées sous la pression du lobby sioniste, ne comportent aucun aspect qui mérite l’attention et la discussion du point de vue de la Turquie.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné que personne ne peut expulser les Palestiniens de Gaza de leur patrie éternelle, habitée depuis des milliers d’années.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse donnée par le président turc à l’aéroport Atatürk d’Istanbul, dimanche, avant son départ pour sa tournée asiatique qui comprend la Malaisie, l’Indonésie et le Pakistan.
Erdogan a souligné qu’après 471 jours de génocide à Gaza, un cessez-le-feu temporaire a été conclu le 19 janvier, avec la contribution turque.
Il a déclaré que les opérations d’échange de prisonniers et de détenus se poursuivent toujours malgré les ruses d’Israël, et qu’Ankara observe avec plaisir l’engagement du Hamas à tenir ses promesses.
Il a souligné que l’aide a commencé à arriver à Gaza, même si elle n’est pas au niveau requis, après un siège étouffant qui a duré 15 mois.
Le président turc a ajouté : « Mais malheureusement, nous voyons que l’administration israélienne réfléchit à des plans plus malveillants et inhumains au lieu de rendre le cessez-le-feu permanent. »
Il a souligné que « les propositions de la nouvelle administration américaine concernant Gaza, avancées sous la pression du lobby sioniste, ne comportent aucun aspect qui mérite d’être pris en compte et discuté de notre point de vue ».
Il a expliqué que ces propositions sont des tentatives inutiles et vaines, et que « personne n’est en mesure d’expulser le peuple de Gaza de sa patrie éternelle et immortelle depuis des milliers d’années ».
Le président Erdogan a poursuivi : « La Palestine, avec sa bande de Gaza, sa Cisjordanie et Jérusalem-Est, appartient aux Palestiniens. »
Il a souligné que le peuple palestinien de Gaza, qui n’a pas quitté sa terre malgré toutes sortes de cruauté, de brutalité et d’attaques israéliennes pendant 471 jours (de la guerre d’extermination), continuera à rester à Gaza, à y vivre et à la protéger.
Il a souligné que tout plan, sous quelque forme que ce soit, visant à déraciner Gaza de sa population se heurtera au mur solide de la vérité et s’effondrera.
« Si nous voulons la paix, le calme et le développement dans la région, la meilleure façon d’y parvenir n’est pas de jeter de l’huile sur le feu, mais de donner aux Palestiniens leurs droits », a-t-il déclaré.
Le président Erdogan a déclaré qu’il discuterait de la reconstruction de Gaza dès que possible lors de ses entretiens en Malaisie.
Avec le soutien américain, entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025, Israël a commis un génocide à Gaza, faisant environ 160 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 14 000 disparus.
D’autre part, Erdogan a souligné que sa visite dans les trois pays amis et frères, la Malaisie, l’Indonésie et le Pakistan, verra la signature de nombreux accords visant à renforcer davantage les relations bilatérales.
D’autre part, Erdogan a souligné que sa visite dans les trois pays amis et frères, la Malaisie, l’Indonésie et le Pakistan, verra la signature de nombreux accords visant à renforcer davantage les relations bilatérales.
Il a exprimé l’espoir que cette visite contribuerait à renforcer les relations de la Turquie avec la Malaisie, l’Indonésie et le Pakistan, qui sont fondées sur la fraternité.
Avec le soutien américain, entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025, Israël a commis un génocide à Gaza, faisant environ 160 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 14 000 disparus.
Mardi soir dernier, le président américain Donald Trump a révélé, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, son intention de s’emparer de Gaza et d’en déplacer les Palestiniens, ce qui a suscité un large rejet régional et international.
Netanyahou a salué le plan de Trump, le qualifiant de « première nouvelle idée depuis des années ».
Depuis le 25 janvier, Trump promeut un plan visant à déplacer les Palestiniens de Gaza vers les pays voisins, comme l’Égypte et la Jordanie, qui a été rejeté par les deux pays et auquel se sont joints d’autres pays arabes et des organisations régionales et internationales.