Par le délégué à la presse, Hajj Mohamed Bendamia en France
Plusieurs villes françaises ont été le théâtre de manifestations contre la montée de l’islamophobie dans le pays ces dernières années.
La mort au couteau du jeune musulman Aboubakr Cissé à l’intérieur de la mosquée Khadija de La Grande Combe le 25 avril a suscité l’indignation de la communauté musulmane en France.
Plusieurs villes françaises, dont la capitale Paris, Marseille et Lyon, ont été le théâtre de manifestations contre l’escalade des discours de haine contre les musulmans dans les médias et sur la scène politique française.
Une marche a eu lieu à Paris, s’étendant de la place de la Bastille à la place de la Nation, où les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « L’islamophobie tue… l’État et les médias y contribuent. »
Les manifestants ont également critiqué la politique du ministre français de l’Intérieur Bruno Rétayeu envers les immigrés et les musulmans du pays, exigeant justice pour Aboubakar Cissé.
Un grand nombre de manifestants ont hissé des drapeaux palestiniens et porté des keffiehs pour exprimer leur soutien à la bande de Gaza à la lumière du génocide commis par Israël depuis le 7 octobre 2023.
Le 25 avril, un homme nommé Olivier H. a demandé à Aboubakr Cissé de l’aider à apprendre à prier à l’intérieur de la mosquée Khadija à La Grande Combe. Lorsque la victime s’est prosternée, il l’a poignardée environ 50 fois, enregistrant l’attaque et la publiant sur les réseaux sociaux.
L’auteur s’est ensuite enfui vers la ville italienne de Pistoia, où il s’est rendu à la police le 27 avril. Il a accepté d’être extradé vers la France, où il a été arrêté le 9 mai après avoir été extradé le même jour.